Ce dimanche, je suis parti.
Parti pour me mettre au vert 48h, pour prendre l’air, pour me recharger. Direction le Lubéron, là où un toit m’est proposé, où je me sais pouvoir trouver la paix.
Dans le train, entre les pages de ce bel ouvrage sur la ménopause (Les plaisirs secrets de la ménopause, de Christiane Northrup), Facebook pour passer le temps. Et là un profil m’est proposé, capté au hasard des relations communes. Je suis attiré par l’image de cette femme. Olivia Colboc, un clic, je suis sur son profil public. Et là, sur sa banderole « Danse with myself » !
Oh ! Moi qui me suis retrouvé seul ce week-end où j’aurai pu retrouver cette femme que j’ai aimé, pour qui je ressentais mon désir de renouer se réveiller, avant qu’elle ne me dise Stop ! Moi qui samedi soir suis allé danser sous la guidance de Cyrille Chantereau, ce paradigme du Cœur Divin.
Là, je vois ce titre qu’elle expose. Sans réfléchir, je lance Spotify, le cherche pour le trouver, cale mes écouteurs et le lance.
Je découvre des notes de piano, un morceau qu’elle a composé et interprète. Je me laisse porter par la musique en laissant les images, les souvenirs, les pensées, les sensations venir à moi…
Que j’aime le piano !
Un souvenir, trois semaines plus tôt, ce réveil dans cet appartement lyonnais où mon hôte s’est posé face à son piano laissant ses doigts glisser et me bercer dans la joie de la mélodie.
Une pensée nostalgique pour ma fille que je n’ai jamais entendu jouer. Elle à qui depuis son enfance j’ai permis de recevoir des cours de piano. Qui a répété sur ce piano que j’ai offert à sa mère quand elle a vu le jour. Ma fille s’est produite lors de ce Week-end puissant que j’ai organisé pour célébrer mon mariage intérieur, i.e. mes 50 ans, sans que je ne l’entende (il m’a été rapporté que ce fut magnifique). Je me suis imaginé qu’elle avait en elle aussi cette capacité à laisser ses doigts glisser sur les touches pour créer des mélodies, des airs….
Une sensation dans mon corps, ces mélodies d’Elton John que j’écoutais durant ces périodes de mélancolie profonde de ma vie de jeune adulte.
Oui, écouter le piano d’Olivia a pu me faire ressentir des émotions, à revivre des souvenirs…
Là, en ce jour dans ce train, j’ai voyagé en moi-même en écoutant Olivia Colboc.
Par la suite, elle m’a accompagné musicalement alors que je me posais en cuisine. J’ai préparé ce repas pour une amie de passage bercé par ses mélodies. Mais j’ai aussi dansé, laisser mon corps se mettre en mouvement et virevolter sous le soleil du Lubéron sous « Blossom ». Le cœur rayonnant !
Le piano, le mouvement de la danse, les émotions: un cocktail puissant pour ce moment de retour à Moi.
Magie du piano !
Eric de Mains Tenant
17 avril 2024
Entre Lauris et Trets dans des bus…